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Fondeur

VITTOZ

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  • Activité: Fondeur

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VITTOZ
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Fiche créée ou mise à jour par : le 22 mai 2014

Description:

Vittoz père – 1818 à 1851 – † 1870

 

Adresses :

– 2 rue de l’Homme armé (actuellement rue des Archives), Paris IVe

– 10 rue des Filles-du-Calvaire, Paris IIIe

 

Vittoz est au moment de son mariage en 1813 un ciseleur, employé du fabricant de bronzes MICHEL (32 rue Pastourelle). Il épouse la fille d’un collègue ciseleur, probablement la petite fille du patron. Vittoz, bronzier d’art, actif avant 1818, 1818 étant la date de son entrée à la Réunion des Fabricants dont il est le vice-président en 1844. Il est notamment le fondeur attitré de Cumberworth et de Feuchères et au moins jusqu’en 1851 (grande médaille à Londres), a été remplacé par son fils « avant 1862 ». Quant aux sculptures commercialisées par Vittoz, Metman précise : « Il fond et cisèle la Chasseresse Indienne, groupe par Ch. Cumberworth, la Poésie, et Enfants, groupes par Feuchère, exposés au Salon de 1841. […] Il édite la majeure partie des œuvres de J.-J. Feuchère, entre autres : L’Amazone domptant un cheval sauvage […]. Il exécute une Pieta d’après Michel-Ange. […] ».

 

Vittoz (Eugène) fils

Reprend l’entreprise en 1851, travaille avec Labrouë de 1852 à 1858 et Gautier en 1859 ou 1860

 

Adresse : 48 rue des Marais Saint Martin (ancienne voie, devenue la rue Albert Thomas, la rue de Nancy et la place Jacques Bonsergent), Paris Xe. Il fut un fabricant très prolifique.

 

Il n’est pas impossible que l’Odalisque à sa toilette citée dans l’inventaire de Lapaire, n° 146, sans nom d’auteur, soit la Femme se lavant les cheveux, ou Femme tressant ses longs cheveux, seule œuvre de Pradier que nous connaissons avec un cachet Vittoz et dont l’un des titres était Vénus à sa toilette tressant ses cheveux. Existe-t-il des épreuves des modèles de Pradier cités dans l’inventaire SANS marque de fabrique. Pour les Trois Grâces, Vénus et l’Amour (Vénus consolant l’Amour), Pandore et Femme à la chèvre, il y en a. Pour les deux Étoile du berger (Le Jour et La Nuit), il semble qu’il n’y ait qu’une seule épreuve en bronze (La Nuit) et elle porte la signature d’É. de Labrouë. Pour les autres – La Fortune publique, La Fortune et La Gitane – des épreuves en bronze n’ont pas été trouvées. Mais en fait, pour les œuvres de Pradier qui ont connu une édition un peu importante, il existe presque toujours des exemplaires avec une marque de fondeur et d’autres sans.

Vittoz s’était rendu acquéreur de la presque totalité des œuvres de Feuchère qu’il a vulgarisées par des réductions de différentes proportions. On y remarquait : une amazone domptant un cheval sauvage, un exemplaire fondu sous les yeux du maître et précieusement ciselé, a figuré à la vente du maître. « Saturne« , figure montée en pendule. La Vénus aux amours qui devait être (en partie…?) en ivoire, L’Aurore, sujet de pendule, etc.

Pour ce qui concerne ses associés, Labrouë n’apparaît au bottin qu’en 1852 après son association avec E. Vittoz en 1851 et pour la dernière fois au bottin en 1858 (et pas 56), et Gautier en 1860 juste avant la reprise par Lévy.

Donc, il est plausible que Labrouë ait signé de son nom soit dès 1851, soit plus vraisemblablement à partir de 1853, jusqu’en 1858. Puis on devrait trouver la signature Gautier à partir de 1859, jusqu’en 1861 date de la reprise par G. I. Lévy. Ce dernier ne semble pas avoir apposé son nom sur ses épreuves.

(Remarque d’E. Lebon : (…) Sur une de vos photos (forum avec Douglas Siler, je lis très clairement Labrouë « fondeur ». Je ne sais pas à partir de quand il y a un atelier de fonderie. Pour moi Vittoz était juste fabricant, c’est surprenant. F t, F bt, c’est en général pour « fabricant », et F r pour « fondeur ». Normalement, le fabricant gère dans ses ateliers la finition (monture, ciselure, patine) mais sous-traite la fonte à un fondeur).

 

Marques Vittoz et Labrouë (voir photos)

La marque Vittoz figure sur une épreuve de la Femme se lavant les cheveux, dite aussi Femme tressant ses longs cheveux, de Pradier, dont le modèle fut enregistré au dépôt légal le 7 juillet 1840 par le mouleur Fontaine (cat. Lapaire n° 146). La marque Labrouë figure sur une épreuve de sa Danseuse au tambourin dont on ignore la date de création (cat. Lapaire n° 418).

 

Vittoz fils fait faillite en 1856.

 

Labrouë (E. de) – 1856 – ?

Labrouë reprend l’entreprise pour peu de temps semble-t-il. En 1855, il semble qu’il prenne encore part à la seconde vente après le décès de Pradier.

 

Gustave-Isaac Lévy – 1861 ? – 1881

Gustave-Isaac Lévy succède à Vittoz et Labrouê à la tête de la firme. Son entreprise semblait plutôt vouée à la galvanoplastie. Il semble avoir porté son attention surtout sur le mobilier de décoration. À l’exposition universelle de 1878, il présente une grande torchère comportant un bouquet de dix-sept lumières.

Il existe un inventaire Lévy de 1847 (voir l’enquête Lebon/Siler citée in fine).

 

É. Vié et Cie – 1881 – 21 avril 1882

Émile Vié reprend la maison de Gustave-Isaac Lévy qui devient « É. Vié et Cie ». Lévy reste commanditaire et apporte la quasi-totalité des fonds.

Émile Vié décède peu après et Émile Colin reprend l’entreprise. Voir fiche COLIN.

Sources et liens externes

Sources : 1) DEVAUX (Yves), L’univers des bronzes…, Paris,1978, Colin, p.267 ; Lévy, p. 279. - 2) HACHET (Jean-Charles), Dictionnaire illustré des sculpteurs animaliers et fondeurs, de l’Antiquité à nos jours, 2 vol., 18000 pages, 2005. Les fondeurs, tome II, Colin, p. 829 ; Lévy, p.859. - 3) KJELLBERG (Pierre), Les bronzes du XIXe siècle (dictionnaire des sculpteurs), Paris, les éditions de l’amateur, 1989, Colin, p. 658 ; Lévy, p. 859. - 4) LAPAIRE (Claude), James Pradier (1790-1852) et la sculpture française de la génération romantique.- Catalogue raisonné, 2010.Le fondeur Colin y est cité une dizaine de fois. - 5) LEBON (Elisabeth), Dictionnaire des fondeurs, 2003, Colin, p. 137-138 ; Gustave-Isaac Lévy, p. 138 ; Emile Vié, p. 138. - 6) Enquête sur un inventaire de la fonderie Colin - Pardier : entre Élisabeth Lebon (du 24/01/2013)… et Douglas Siler (26/1/2013... au 09/08/2013). Entre autres, Douglas Siler, a dépouillé Le Palais de cristal : journal illustré de l’exposition de 1851, et fait la liste des œuvres exposées par Vittoz. Voir son tableau à la date du 11 mars dans l’enquête citée ci-dessus : « Ancienne Maison COLIN – Inventaire des modèles au 31 janvier 1846 ? » Relevé des modèles inventoriés dont l’auteur est cité ou peut être identifié. D. Siler, février 2013 (http://www.jamespradier.com/Texts/Forum_Colin.php).
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