Monumen
Tombe famille Planchat – Cimetière – Saintes
Informations :
- Sculpteur 1: ROUSTAN
- Adresse ou lieu-dit: Cimetière - Rue de la Boule
- Code postal (en France): 17100
- Localité: Saintes
- Département: 17 - Charente-Maritime
- Région: Poitou-Charentes
- Pays: France
- Continent: Europe
- Latitude: 45.751490
- Longitude: -0.638759
- Matériau: Bronze
- Type d'oeuvre: Fonte funéraire
- Morphologie: tombeau
- Année: 1911
- Titulaire(s) et droits sur les photos:
Description:
Le monument se trouve au cimetière Saint-Vivien de Saintes, rue de la Boule.
Inscriptions
L. ROUSTAN / 1911Description de l'objet
Le monument funéraire est situé à l’entrée du cimetière Saint-Vivien de Saintes. Il présente la particularité d’honorer trois membres d’une même famille : Jacques Planchat, professeur de musique à Saintes, et ses deux fils, Faustin et Charles, musiciens à l’Opéra-Comique.Édifié en 1911, le monument semble être un hommage particulier à Faustin, mort à la fin de l’année précédente. En effet, celui-ci est représenté par un buste en bronze mis en avant, tandis que Jacques et Charles sont figurés dans des médaillons en bronze insérés dans la pierre.
Les trois sculptures sont ornées de palmes, couronnes et feuilles de lauriers, symboles de la réussite et de la gloire, qui renvoient aussi à leur rang d’Officier d’académie et d’Instruction publique. Deux lyres y sont aussi sculptées, symboles de la musique.
Historique
Tout commence avec le père, Jacques Planchat (Lyon, 1813 – Marseille, 1901). Professeur de musique à la ville de Saintes, il a, de son union avec la saintongeaise Adélaïde-Eléonore de Brusse, cinq fils et cinq filles. Tous les fils auront une passion pour la musique.Le premier fils, Faustin (Paris, 1847 - 1910), fait carrière pendant dix-huit ans dans l’orchestre de l’Opéra-Comique à Paris - institution créée en 1714 qui présente des morceaux chantés s’intégrant au théâtre parlé. Il est également joueur de piano et devient marchand d’instrument de musique. Au cours de sa carrière, il est nommé Officier de l’instruction publique. Faustin Planchat décède à Paris mais ses obsèques sont célébrées à Saintes le 1er janvier 1911, en l’église Saint-Pallais.
Le deuxième fils, Charles (Paris, 1850 – 1904), est également musicien à l’Opéra-Comique comme joueur de trombone. Il devient par la suite agent central de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique à Marseille et directeur du journal Le Petit Marin, également à Marseille. Il est nommé Officier de l’instruction publique en 1898 et décèdera en juin 1904 à Paris.
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Les trois autres fils sont musiciens également :
- Édouard (Perpignan, 1856 - Evian, 1900) suit d’abord des cours au Conservatoire et, en 1881, devient clarinette solo à l’Opéra-Comique. Il devient le directeur de l’Harmonie cognaçaise en 1886. Deux ans plus tard, son mérite est reconnu et comme ses frères, il est nommé Officier d’académie. À la suite de la fermeture de l’Harmonie, il dirige l’Orphéon puis la Société philharmonique de Cognac. Il est également chef du Petit Casino de Royan. Sa carrière de musicien est brillante. Malade, il meurt à Evian à l’âge de 44 ans. Ses obsèques ont lieu à l’église Saint-Léger de Cognac, en présence d'une foule nombreuse. Édouard Planchat est inhumé au cimetière du Breuil. On s’étonnera qu'Édouard ne soit pas représenté sur le monument, alors qu'il semble avoir été l’un des plus connus de la famille...
- Raphaël (Saintes, 1865 - Tananarive, 1904) se démarque de ses autres frères en réalisant une carrière musicale dans l’armée. Il s’illustre plus particulièrement au sein du 13e Régiment d’Infanterie coloniale. Engagé volontaire pour cinq ans en janvier 1884 au bureau de Saintes, il part au 6e Régiment d’Infanterie et occupe un poste de soldat musicien. Quatre ans après, il est nommé sous-chef de musique au 3e Régiment du Génie. Il se réengage par deux fois, en 1888 et 1893, pour subvenir aux besoins de son épouse et de ses trois enfants, nés d’un précèdent mariage et qu’il a adoptés. Nommé chef de fanfare au 8e Régiment d’Infanterie coloniale en 1899, il intègre le 13e Régiment d’Infanterie coloniale quatre ans plus tard et part pour Madagascar, alors en proie à de nombreux conflits intérieurs. Il y connaîtra une fin tragique puisqu’il est tué en août à Tananarive.
- Ferdinand (Saintes, 1868 - Royan, 1931), cinquième et dernier fils, devient Officier d’académie en 1910 et exerce la profession de professeur de musique, comme son père, dans la ville de Reims. Il décède en mai 1931 à Royan.
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