Fondeur
STEHELIN

Description:
Bitschwiller-lès-Thann (Haut-Rhin, canton de Thann) : le haut-fourneau Stehelin, Martinot et Galland)
http://lodel-09.ehess.fr/correspondancefamiliale/index.php?12916
HENRI STEHELIN
En 1795 Henri Stehelin achète comme Biens Nationaux les anciennes possessions de son père, parmi lesquelles le haut-fourneau de Bitschwiller, qui emploie 280 salariés à la fin de l’Empire.
SOCIÉTÉ STEHELIN ET HUBER – 1820-1837-1842
Le neveu d’Henri Stehelin, Johann Heinrich Huber, est associé à l’entreprise vers 1820 (Société Stehelin et Huber), dont il se retire en 1842. En 1828, un cousin, Charles Stehelin, les rejoint en tant qu’associé et prend la direction de la fonderie. Henri et Charles Stehelin transforment les forges de Bitschwiller en ateliers de constructions mécaniques, cessant l’activité du haut-fourneau en 1837.
1 – STEHELIN ET Cie – 1843-1862
En 1837, son autre cousin, Édouard, le frère de Charles, intègre la société qui devient, en 1843, « Stehelin et Cie ».
Dès 1830, ils se lancent dans la fabrication de machines à vapeur fixes, de chaudières, de roues à aubes, de pièces de chaudronnerie lourde et de locomotives (ils livrent en 1838 leur première locomotive pour la ligne Paris Saint-Germain). Pour la production de matériel ferroviaire David Lloyd, ingénieur mécanicien anglais, est recruté ; il s’installe à Bitschwiller de 1829 à 1839. En 1843, la construction de matériel à usage ferroviaire (roue, essieux) remplace la construction de locomotives, et la production se diversifie avec l’apport de capitaux de leurs cousins Schoenauer de Bâle. En 1845, les deux branches d’activités se séparent, d’une part la fabrique de feutres industriels sous la raison sociale Stehelin et Schoenauer, et de l’autre la société en commandite par actions Stehelin et Cie.
En 1853 les Ateliers se lancent dans la construction du matériel textile (machines pour l’industrie textile, pour la filature et le tissage, en plus de la petite et grosse chaudronnerie et les turbines).
2 – STEHELIN ET Cie – 1862-1872
En 1862, les actionnaires demandent à récupérer leurs fonds, et Édouard Stehelin doit créer une nouvelle société en nom collectif avec son fils Édouard, sous la raison sociale « Stehelin et Cie ». Cette entreprise fabrique, outre ses productions traditionnelles (moteurs, chaudières, transmissions, chaudronnerie lourde, roues et essieux pour wagons, etc.), des machines pour des tissages de laine et de coton, puis des machines de filatures et de préparation aux tissages. En 1870, la société reçoit une commande de baïonnettes pour l’Armée Française.
Au moment de l’annexion de l’Alsace à l’Empire allemand, les Stehelin se retirent à Bâle où ils n’avaient jamais cessé leurs activités commerciales, et laissent la gérance à Martinot et Peters.
ATELIERS DE CONSTRUCTION DE BITSCHWILLER (A.C.B.) – 1872-1900
En 1872, avec la nouvelle situation politique, Stehelin et Cie devient la société par actions les « Ateliers de construction de Bitschwiller (A.C.B.) » dont les gérants sont Charles Martinot-Peters et Victor Peters. De 1885 à 1894, Charles Martinot reste seul gérant ; en 1894, il associe son gendre Aimé Galland et en 1897 son fils Paul Martinot.
ATELIERS DE CONSTRUCTION MARTINOT ET GALLAND – 1900-1919
En 1900, la raison sociale changea au profit des « Ateliers de construction Martinot et Galland », société par actions. En 1914, à la demande de la Défense Nationale et afin de donner du travail à leurs ouvriers, les Ateliers qui ne sont qu’à 4 kilomètres du front (Vieil-Armand) entreprennent la fabrication de munitions. Après l’armistice, ils se spécialisent dans le matériel textile.
SOCIÉTÉ SCHLUMBERGER – 1919-1934
FONDERIES ET ATELIERS MECANIQUES DE LA THUR (F.A.M.T.) – 1919-1983
En 1919 A.C.B. est acheté puis absorbé par la société Schlumberger de Guebwiller et en 1934 par les « Fonderies et Ateliers Mécaniques de la Thur (F.A.M.T.) ».
En 1983, une partie de l’entreprise est reprise par les Établissements Lebranchu et fils, spécialisée dans l’usinage et l’emboutissage de pièce mécaniques. Aujourd’hui le site englobe plusieurs entreprises aux activités diverses.
Pour citer ce document :
« Bitschwiller (le haut-fourneau Stehelin, Martinot et Galland) », correspondancefamiliale [En ligne], vie économique, Monographies, Compléments historiographiques,mis à jour le : 29/04/2014.
– correspondancefamiliale.ehess.fr/index.php?12911
– http://www.histoiredoc.cresat.uha.fr/affich_historique.php?N_COMPL=19
1251 vues au total, 0 vues aujourd'hui
Ces fiches peuvent aussi vous intéresser :
Autres fiches de la même catégorie :
Retour à la catégorie Fondeur
Fondeur
HUSSET
Le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) ouvre un atelier pour la fabrication de ses modèles à partir de 1872, et y appose la marque « Atelier Carpeaux »...
20 mars 2023101 vues au total, 0 vues aujourd'hui
Fondeur
QUISTREBERT
Fondeur de bronze à Paris. Dans l’annuaire du commerce Didot-Bottin, Quistrebert est fondeur en cuivre. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32121165/f...
20 mars 2023115 vues au total, 0 vues aujourd'hui
Fondeur
SAUNIER-DUVAL-FRISQUET
Saunier Duval est actuellement une entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et la vente de matériel de chauffage : pompes à chaleur, chaudières...
23 novembre 2022319 vues au total, 0 vues aujourd'hui
Vous devez être connecté pour contacter le rédacteur de la fiche.Inscrivez-vous en cliquant sur S'enregistrer
Autres contributions de Patricia
- Monument aux morts – Avenue Édouard Dupuy – Villamblard
- Monument aux morts – Le Bourg – Saint-Priest-les-Fougères
- Monument aux morts – Place du Général de Gaulle – Saint-Pardoux-la-Rivière
- Monument aux morts – Place du 11 Novembre – Saint-Martin-de-Fressengeas
- Monument aux morts – Place de l’église Saint Astier – Fossemagne