Architecte
SAINSAULIEU
Informations :
- Prénom: Max Paul Henri Marie
- Nationalité: Française
- Activité: Architecte
- Date et lieu de naissance et de décès: Né à Péronne (Somme) le 19 juillet 1870 - Décédé à Paris le 21 février 1953
Description:
Fils de Louis Denis Placide Sainsaulieu, propriétaire, et de Sarah Munns Butt.
Max Sainsaulieu a été formé par Edmond Duthoit, inspecteur des monuments historiques en Algérie, avant d’entrer à l’École nationale supérieure des beaux-arts en 1891. Là, il a suivi les cours de Constant Moyaux et de Paul Boeswillwald.
Expose au Salon des artistes français à Paris en 1896. En 1898, il reçoit son diplôme pour une étude sur la restauration de l’abbaye de Saint-Wandrille de Fontenelle.
Il se rend à Reims pour l’achèvement de la basilique Sainte-Clotilde. Il épouse la fille de l’architecte local Alphonse Gosset (1835-1914).
Sous-inspecteur de l’installation générale de l’Exposition universelle de 1900.
En 1903 il est nommé architecte des monuments historiques à Soissons. En 1909, il rentre à Reims pour reprendre les affaires de son beau-père Alphonse Gosset. Au début de la Première Guerre mondiale, il quitte Reims pour y revenir après la première bataille de la Marne.
Construite dès 1911 par Max Sainsaulieu, l’église Saint-Benoît de Reims se dresse dans le quartier du Faubourg de Laon ; elle fut érigée sur les vestiges d’un ancien gibet qui donna son nom au lieudit des Trois-Piliers.
Le 15 janvier 1915, il est nommé architecte ordinaire des monuments historiques responsable de la cathédrale de Reims en remplacement de Léon Margotin, Henri Deneux devenant architecte en chef.
Max Sainsaulieu doit prioritairement s’occuper de la protection du portail nord de la façade occidentale où se trouve la statue de l’Ange au Sourire et de l’installation d’une couverture provisoire. Durant toute la guerre, il relève les destructions consécutives aux bombardements de la cathédrale, s’occupe de la protection de la statuaire et des vitraux et prend des mesures d’urgence de consolidation des superstructures.
Grand Prix à l’Exposition internationale de Paris en 1937. Professeur d’architecture et de construction à l’École régionale des Arts industriels de Reims jusqu’en 1914. Élu membre titulaire de l’Académie de Reims début 1914. Membre de la S.A.D.G. le 20 juillet 1898, président du groupe régional de Reims, démissionnaire en 1938 (?), réintégré en 1940, membre honoraire en 1951, de la Société centrale des architectes en 1921, de l’Association Taylor en 1900, sociétaire perpétuel, de la Société des antiquités de Picardie, et de l’Académie nationale de Reims. Officier d’Académie, officier de l’Instruction publique. Médaille d’argent d’archéologie de la Société centrale des architectes en 1920.
Chevalier de la Légion d’honneur (le 12 janvier 1918, Paul Léon propose, au ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts, d’élever Max Sainsaulieu au rang de chevalier de la Légion d’honneur en soulignant « la haute conscience professionnelle et le mépris absolu du danger dont ce fonctionnaire fait preuve ». Il repose au cimetière de Villers-Allerand).
Réalisations :
Reims
- 32 Cours Jean-Baptiste Langlet, 1895
- Bibliothèque Carnegie inaugurée en 1928
- Hôtel de Bezannes, 1926 (l’empacement d’un hôtel du XVe s.)
- 8-10 place du Chapitre, 1922
- Maison Bonchon, 24 place Drouet-d’Erlon, 1923
- 15 rue Cérés, 1923
- 7-9 rue des Boucheries, 1924
- Ateliers Simon-Marq, 1927 : Maison et atelier du maître verrier Jacques Simon, actuellement atelier Simon-Marcq ; 44 rue Ponsardin
- Reims, plusieurs immeuble 29-35 Cours Jean-Baptiste Langlet, 1931
- Restauration de la maison de Colbert, de l’arc-de-triomphe et de l’Hôtel du Lion d’or
- Achèvement de la place royale en 1911-13 et de la basilique Sainte-Jeanne d’Arc
Contrexéville
- Gare, 1er quart XXe siècle
Trigny
- École et constructions particulières
Vervins
- Marché d’octroi et collège Saint-Joseph
Soissons
- Pavillons d’octroi, installation du Crédit Lyonnais, de la Société Générale et de la Banque de France
Publications :
- Reims avant la guerre, coll. Images Historiques, Le Mémorial des cités ravagées, Paris, H. Laurens, 1916, 16 p.
- Labeur d’architecte 1910-1936, Strasbourg, Les Éditions d’Art Batimod, 1938, 50 p.
Sources et liens externes
Sources :- Wikipedia
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