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Fondeur

RÉVILLON

Informations :

  • Activité: Fondeur

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Fiche créée ou mise à jour par : le 22 mai 2014

Description:

Henri DEVÊQUE

Activité : 1882/1908-1910

Adresses :

– 33 rue des Trois Bornes, Paris IIe (quartier Folie-Méricourt), 1882-1885

– 21 et 23 rue du Départ, Paris XIVe (quartier Montparnasse), 1885/1908-(1910)

SABLE

La fonderie d’Henri Devêque fonctionne à Paris, 33 rue des Trois-Bornes, de 1882 à 1885, puis s’installe rue du Départ. Dévêque, qui formera le fondeur Dupuis, est un « entrepreneur de fonderie de cuivre fondant des objets de petites dimensions ». En 1903, il travaille avec 6 ouvriers et possède un outillage relativement important.

 

RÉVILLON

Activité : 1908-1910/juillet 1913

Adresse : 21 rue du Départ, Paris XIVe (quartier Montparnasse), 1908-1913

SABLE – CIRE PERDUE ?

Louis Révillon, né à Paris le 28 avril 1883 ; école des Arts et Métiers ; chef de laboratoire chez « De Dion-Bouton », à Puteaux. En octobre 1910, il rachète la fonderie Devêque dont il occupait les ateliers depuis 1908. Il produit alors essentiellement des accessoires de mobilier pour les ébénistes du faubourg Saint-Antoine et travaille peut-être déjà pour quelques artistes.

 

LOUIS RÉVILLON ET FALVET

Dates : juillet 1913/avril 1913 ???

Adresse : 21 rue du Départ, Paris XIVe (quartier Montparnasse), 1913

SABLE – CIRE PERDUE

Présenté comme fondeur en cuivre et bronze d’art, il s’associe à Félix Falvet, sculpteur et fondeur d’art, à partir du 15 juillet 1913. Sous la raison sociale « Louis Révillon et Falvet », l’entreprise se donne comme objet « la fonderie dans toute sa généralité (…), la fabrication de tous modèles en cuivre et plâtre (…), l’édition artistique, plâtre et bronze ; la reproduction et vente de modèles appartenant à la Société (…), l’exploitation des brevets pris par M. Falvet (…), dans l’art de la fonderie et de l’édition artistique en articles de métal, soit par les moyens ordinaires de la fonderie, soit par les procédés brevetés ou tours de main que M. Falvet possède pour la fabrication des pièces creuses ou percées, la fonte à cire perdue (…), tous procédés ou moyens se rapportant à l’art de la fonderie et de l’édition artistique. » Révillon est gérant, possède seul la signature sociale, se réserve le droit d’administrer d’autres sociétés.

Falvet passera plus tard un contrat avec Henri Delaunay qui permet de comprendre qu’il s’agit de deux brevets, l’un s’appliquant à la fabrication de branches de lustres en tubes creux (déposé par Falvet et Briault, le 21 avril 1911, racheté par Falvet), l’autre à un produit « nouveau » et « spécial » dont il garde jalousement le secret. La fragile association Révillon-Falvet est rompue en avril 1913.

 

RÉVILLON

Activité : avant 1913-après 1922

Adresse :

– 21 rue du Départ, Paris XIVe (quartier Montparnasse), 1913-1919

– 90-95 avenue de la République, Bagnolet (Seine-Saint-Denis), 1919-après 1922

SABLE – CIRE PERDUE

Mobilisé en août 1914, il rouvre sa fonderie en 1916, mais y sous-traite simplement des pièces de bronze brutes de fonte. Il passe de 6 à 14 ouvriers entre 1912 et 1919. Dès 1917, il fait construire des ateliers à Bagnolet. Ses affaires sont florissantes en 1919 et 1920, mais chutent en 1921. Il est acculé par ses créanciers, obtient un arrangement de ses dettes et continue son activité après 1922. La date de cessation est inconnue.

 

FELIX FALVET ET Cie

Activité : 1914-1919

Adresse :

– 28 Rue Sedaine, Paris XIe (quartier Roquette), 1914-1918

– 17 passage Cépré (actuelle rue Cépré), Paris XVe (quartier Necker), 1919

SABLE – CIRE PERDUE

Félix Falvet crée une nouvelle société « Félix Falvet et Cie » en avril 1914, commanditée par Henri Delaunay, fabricant de galvanoplastie. La société dont Falvet est seul responsable a pour objet l’exploitation de ses fameux brevets et de son mystérieux « produit nouveau pour un moulage spécial ». Il disparaît après 1919.

Sources et liens externes

Sources : 1) HACHET (Jean-Charles), Dictionnaire illustré des sculpteurs animaliers et fondeurs, de l’Antiquité à nos jours, 2 vol., 18000 pages, 2005. Les fondeurs, tome II, p. 869. - 2) LEBON (Elisabeth), Dictionnaire des fondeurs, 2003, p. 215-216.
Numéro d'identification de la fiche : N/A

 

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