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Architecte

RANDON

Informations :

  • Prénom: Eugène Alfred Édouard
  • Nationalité: Française
  • Activité: Architecte
  • Date et lieu de naissance et de décès: Né à Nîmes le 25 avril 1873 - Décédé à Paris le 17 avril 1934

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Fiche créée ou mise à jour par : le 22 mai 2014

Description:

Fils de Paul Louis Alfred Randon de Grolier (1842-1925) architecte à Nîmes. Élève de Victor Laloux à l’École des Beaux-Arts de Paris. Diplômé le 15 décembre 1899.

Architecte à Paris 5e en 1900, Paris 11e entre 1901 et 1906 (associé à Chevrel) et Paris 8e entre 1914 et 1931.

Expert près le Tribunal de Reims, expert des Commissions centrales d’expertises spécialisées en 1921-1922.

Officier de l’Instruction publique en 1910, chevalier de la Légion d’honneur (décret du 13 janvier 1923, ministère de l’Instruction publique, J.O. du 23 janvier 1926, 31 ans de services civils et militaires).

 

Réalisations :

– Architecte de la Société française des constructions Babcock & Wilcox, de la Compagnie des lampes (Malakoff, Hauts-de-Seine) et du Crédit foncier d’Orient.

– Primé au concours pour la construction de l’asile d’aliénés du département de Seine-et-Marne

– Hôtels particuliers à Neuilly-Saint-James (Hauts-de-Seine) et aux Gobelins à Paris

– Immeubles de rapport à Lyon, Nancy (groupe d’immeubles et 47 rue Henri Poincaré en 1925), Nîmes, Paris (3 rue des Chantiers, 76 avenue Malakoff, 85 rue de Reuilly, 4 rue Dufrénoy, 2 rue du colonel Moll, 48 rue de La Boétie, 51 rue de Miromesnil)

– Immeubles à loyers modérés à Maisons-Alfort et Pantin

– Usines à Pantin, Aubervilliers (Société des papiers couchés) et Malakoff

– Villas en Savoie, à Viarmes, Viroflay, Fontenay

– Tombeau au cimetière Montparnasse

– Monuments aux Enfants du Gard à Nîmes, avec le statuaire Antonin Mercié, 1902

– Lycée Alphonse Daudet à Nîmes, 1881-1883, les travaux sont confiés aux architectes Lucien Feuchère et Alfred Randon de Groslier. De cette même époque (1887-1889) date la grande horloge très originale de la rotonde d’angle face aux arènes attribuée à l’architecte Auguste Augière

– Grand blanchisserie à Pantin

– Immeubles industriels Elis à Pantin

Pantin : Logements ouvriers Théophile-Leducq (Pantin, Cité Théophile Leducq, 4-12 rue Théophile Leducq ; 3-7 rue Théophile Leducq ; 8 rue Jean Nicot). En 1899, Théophile Leducq, ouvre une voie privée pour y édifier cinq maisons, en briques rouges d’un rez-de-chaussée et deux étages, avec petit jardin à l’arrière Les bâtiments se différencient par un décor en brique jaune, différent pour chaque bâtiment. En face (3-7, rue Théophile Leducq), les immeubles sont de facture similaire à ceux de la rue du Général-Compans, réalisés par le même architecte pour Théophile Leducq. Les immeubles sont à R + 5 plus combles aménagés. Les façades sont fortement composées par le jeu des matériaux : rez-de-chaussée en meulière, crépis tyrolien et décorations de briques rouges aux étages. Un balcon filant se trouve au niveau du dernier étage ; la couverture est en ardoise et zinc, le toit à comble brisé et les bows-window en brique claire. Le logement patronal, bien identifié, se compose de cinq maisons de briques alignées à R + 2. Jusqu’en 1959, où elle devient voie communale, la rue appartient à Mme Veuve Lebert, demeurant dans le 16e arrondissement à Paris, dont le mari fit construire par Randon de Groslier, architecte et gérant de Mme Lebert, un groupe d’immeubles de rapport entre 1912 et 1914. Après injonctions répétées à la propriétaire de remise en viabilité de la voie, le terrain est finalement divisé en cinq lots au cours des années 1950 au bénéfice de la Société Immobilière des 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10, 12 rue Théophile Leducq et 8 rue Jean Nicot (siège social, 5, rue Th. Leducq).

Complément

Édouard RANDON de GROLIER

Sources et liens externes

Sources :

- Léonore

- https://agorha.inha.fr/inhaprod/ark:/54721/00282287

Numéro d'identification de la fiche : N/A

 

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