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Monumen

Monument au capitaine Madon – Bizerte (déplacé à la base d’Avord)

Informations :

  • Sculpteur 1: BROQUET
  • Localité: Bizerte
  • Pays: Tunisia
  • Continent: Afrique
  • Matériau: Bronze
  • Type d'oeuvre: Monuments aux grands hommes
  • Morphologie: statue
  • Année: 1924 (après)
  • Titulaire(s) et droits sur les photos: Musée d'Orsay, Fonds Debuisson

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Monument au capitaine Madon – Bizerte (déplacé à la base d’Avord)
Monument au capitaine Madon - Bizerte (déplacé à la base d'Avord) - Image1Monument au capitaine Madon - Bizerte (déplacé à la base d'Avord) - Image2Monument au capitaine Madon - Bizerte (déplacé à la base d'Avord) - Image3Monument au capitaine Madon - Bizerte (déplacé à la base d'Avord) - Image4Monument au capitaine Madon - Bizerte (déplacé à la base d'Avord) - Image5Monument au capitaine Madon - Bizerte (déplacé à la base d'Avord) - Image6
Fiche créée ou mise à jour par : le 28 décembre 2015

Description:

Localisation à l’origine : Bizerte ( Ex-territoires coloniaux, Tunisie )

Georges Félix Madon () est un pilote de chasse de la Première Guerre mondiale titulaire de 41 victoires homologuées, de 64 autres probables et, fait exceptionnellement rare en quatre ans d’affrontements, tout comme cet autre as français qu’est René Fonck, il ne reçut jamais aucune balle dans son appareil (Wikipédia).

Source : http://www.aerosteles.net/stelefr-bizerte-madon

Déplacé d’abord à Saint-Dizier puis à la base d’Avord, près de Bourges.

Historique

après 1924 : érection du monument. Le 11 novembre 1924, six ans après la signature de l'Armistice, Georges Madon se tue lors d'une démonstration de vol à Bizerte (Tunisie) en hommage à Roland Garros, dans le cadre de l'inauguration d'un monument élevé à la mémoire de l’aviateur. En panne sèche, il se crashe non loin dudit monument, afin d'éviter la foule. Il était âgé de 32 ans. Le monument Madon est inauguré le 11 novembre 1927 à Bizerte. Il est placé à une trentaine de mètres de celui élevé à la gloire de Roland Garros. Il s'agit en effet de rappeler dans une même pensée que le capitaine Madon se tua lors de la cérémonie d'inauguration du monument « Garros ». Le monument, en bronze est placé à 5m de haut sur un socle en pierre. Il est l'œuvre du sculpteur Broquet. A l'inauguration assistent, outre Madame Madon, les représentants du Bey et du résident général, l'amiral Grandclément, préfet du VIe arrondissement maritime, les amiraux Picot et Pirot, le général Anthoine, et de nombreuses autres personnalités tunisiennes et françaises. Pendant toute la cérémonie l'assistance est survolée par les Goliath et les Dewoitine de la Marine, et par les Breguet du 4ème groupe d'Aviation d'Afrique. Début 1958 il est décidé le transfert de cette stèle sur la base d'Avord. Pour une raison mystérieuse, c'est à Saint-Dizier qu'elle parvient, et la statue est installée en octobre sur un bâti de pierre différent de celui de Bizerte. Une nouvelle inauguration a lieu le 11 novembre suivant en présence de Madame Madon. Ce n'est qu'en 2001 que la statue retrouvera le chemin de la base d'Avord, où une stèle l'avait provisoirement remplacée en 1982. A LA RECHERCHE DE LA STATUE DU CAPITAINE MADON Le 1er février 1958, l’état-major de l'Armée de l'air donna pour instruction au Groupement des moyens militaires du transport aérien (GMMTA) d'assurer le transfert par voie aérienne militaire de Bizerte à Avord, de la statue du Capitaine Georges Madon. Effectivement partie de Bizerte, la stèle n'arrivera jamais à destination ! On retrouve sa trace le 11 novembre 1958... sur la Base aérienne 113 de Saint-Dizier ! La Base aérienne 113 avait-elle à cette époque plus d'ambition et voulait-elle ajouter un autre pilote du « carré d'as » à son palmarès, car il ne faut pas oublier qu'elle portait déjà le nom prestigieux de Saint-Exupéry... ou peut-être est-ce le fait que le commandant de la base en 1958 se nommait Madon, colonel de son état...? Des investigations plus poussées et probablement laborieuses permettraient de savoir à l'instigation de qui ou de quel groupement ce monument termina son voyage à Saint-Dizier. Ce qui est indéniable, c'est que le détournement fut exécuté « au nez et à la barbe » des responsables de l'Armée de l'air des années 1957-1958 ! En octobre 1958, la statue fut érigée sur un bâti de pierre n'ayant rien de commun avec celui de Bizerte, dans une cours secondaire entre deux bâtiments sur la base aérienne de Saint-Dizier. Le 11 Novembre 1958, une cérémonie en présence de Madame veuve MADON marqua l'installation définitive du monument sur la Base aérienne 113. On pourrait presque écrire « fin du scénario »... mais l'histoire est sans fin... En 1982 la Base aérienne 702 prend pour nom de tradition « Capitaine Georges MADON ». La statue de Bizerte est depuis longtemps oubliée... La mémoire collective l'a effacée. A Avord, on inaugure donc une nouvelle stèle, plus modeste, le 30 juillet 1982 à l'entrée de la base aérienne... « An 2000 »... A l'instigation de quelques passionnés regroupés au sein d'une association « Les Copains d’Avord », du nom de notre journal, la base d'Avord s'engage dans une démarche de mise en valeur de son très riche patrimoine historique. Plus précisément, l'adjudant-chef Jean-Pierre Tron, du Bureau des relations publiques, découvre, en effectuant des recherches au Service historique de l'Armée de l'air, les archives concernant le transfert d'une statue du capitaine Georges Madon vers Avord. Après une enquête très serrée, l'objet est enfin retrouvé... à Saint-Dizier ! Commencent dès lors les tractations en vue du rapatriement du héros vers la Base aérienne 702. Les formalités sont rapides. En toute logique il n'y aucune raison pour ne pas transférer la statue à Avord ; les deux commandants de base sont d'accord, l'Etat-major et le Service historique l'Armée de l'air, égaIement. Le 31 juin 2001, I’autorisation de transfert est donnée. Mais avant d'être mise en place à l'entrée de la base, la statue a besoin d'un petit « lifting »... Pour la première année du nouveau millénaire, après 43 années d'errance, le parrain de la Base aérienne 702 retrouve ses terres. (Paragraphe extrait des "Copains d'Avord" n°101)
Numéro d'identification de la fiche : M9594

     

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