Fondeur
MERONI ET RADICE
Informations :
- Nationalité: Italienne
- Activité: Fondeur



Description:
Dates : Meroni né en 1888 – Décédé en 1940
Activité : vers 1920-1926
Adresse : 127 avenue Victor Hugo, Vanves (Hauts-de-Seine)
Cachet : CIRE PERDUE – MEROnI RAdICE – PARIS
Joseph Meroni, fondeur d’art né en 1888 à Milan, et Angelo Radice, modeleur, s’associent pour créer à Vanves une fonderie d’art à cire perdue sous la raison sociale “Meroni et Radice” en avril 1921.
Le cachet de ces fondeurs les localise à Paris : leur activité a-t-elle commencé plus tôt dans la capitale ? On sait en tout cas que les enfants de Joseph Meroni naissent en Italie, le dernier en 1918. La guerre rend peu probable une émigration antérieure à cette date. Vanves étant une commune de banlieue limitrophe de la capitale, les fondeurs ont pu indiquer Paris comme mention plus prestigieuse.
Avec un très faible capital social de 3 000 francs, la fonderie est une entreprise artisanale des plus modestes. Les associés s’attribuent chacun un salaire hebdomasaire de 250 francs.
Leurs annonces figurent dans le bottin du commerce de 1924 à 1926. Joseph Meroni travaille seul par la suite, jusqu’en 1937. Il meurt à Gênes en 1940. Ami de Tullio Clementi, Meroni embauche son fils Turriddu comme apprenti à la mort de Tullio. Turriddu travailla également chez Valsuani, vers 1927-1932.
Parmi les artistes pour lesquels Meroni Radice a travaillé figurent Badece, Boudarel, Christophe, Despiau, Guyot, Pina, Vacossin et Villeneuve.
MERONI
Activité : vers 1925-1926/1927
Adresse : 119 avenue Victor Hugo, Vanves (Hauts de Seine)
Joseph Meroni travaille seul de 1926 à 1937, mais en gardant le même cachet.
Œuvres :
– “OIE MARCHANT” – Sculpture en bronze à patine, médaille reposant sur une terrasse, socle en poirier. Signature manuscrite incisée “J-L. Vuilleumier” et cachet de fondeur “Meroni Radice, Cire perdue, Paris” – Haut. 25 cm
– Saint-Barthélémy, canton de Baud, Morbihan : Le monument aux morts de la guerre 1914-1918 , dessiné par l’architecte Allias, réalisé par l’entrepreneur Jégouzo avec l’aide de la fonderie Meroni et Radice et du marbrier L. Boissecq de Lorient.
– La Panthère se léchant la patte est d’une grande rareté. Il n’en existe que très peu de tirages, et il est exceptionnel de trouver des fontes par Meroni et Radice. En effet, Guyot avait pour habitude de confier ses fontes à Susse, et la fonderie Meroni et Radice n’eut que cinq années d’existence, entre 1921 et 1926.
Sources et liens externes
Sources : 1) HACHET (Jean-Charles), Dictionnaire illustré des sculpteurs animaliers et fondeurs, de l’Antiquité à nos jours, 2 vol., 18000 pages, 2005. Les fondeurs, tome II, p. 863. - 2) LEBON (Elisabeth), Dictionnaire des fondeurs, 2003, p. 200.201.2790 vues au total, 0 vues aujourd'hui
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