Lampadaires – Pont Notre-Dame

Monumen

Lampadaires – Pont Notre-Dame – Paris (75004)

Informations :

Fondeur: BROUSSEVAL
Adresse ou lieu-dit: Pont Notre-Dame
Code postal (en France): 75004
Localité: Paris
Pays: France
Continent: Europe
Matériau: Fonte
Type d'oeuvre: Lampadaires - torchères - candélabres
Morphologie: mobilier urbain
Année: 1923
Titulaire(s) et droits sur les photos:
Fiche rédigée le : 27 novembre 2007 par Dominique Perchet

Envoyer cette fiche par Email

Ajouter à ma sélection

Lampadaires – Pont Notre-Dame – Paris (75004)

Lampadaires - Pont Notre-Dame - Paris (75004) - Image1

Lampadaires - Pont Notre-Dame - Paris (75004) - Image2

Lampadaires - Pont Notre-Dame - Paris (75004) - Image3

Lampadaires - Pont Notre-Dame - Paris (75004) - Image4

Lampadaires - Pont Notre-Dame - Paris (75004) - Image5

Fiche créée ou mise à jour par : Dominique Perchet le 7 août 2010

Description:

Désignation : lampadaires – candélabres

Adresse : Pont-Notre-Dame, entre le quai de Gesvres et le quai de Corse (marché aux fleurs)

Visitable : oui

Propriétaire : ville

Fonderie : Brousseval – avec la mention Saunier-Duval-Frisquet

Sculpteur : non précisé
Matière : fonte de fer

Historique

Sur l'assemblage des deux signatures, lire cette mention concernant l'aménagement de la ville de Nantes : http://www.archives.nantes.fr/pages/EXPO/vertnantais/notices_transports.htm

En novembre 1940, la Ville commande aux établissements métallurgiques A. Durenne et du Val d’Osne 41 candélabres en fonte avec lanternes et verreries holophanes ainsi que 20 corbeilles florales pouvant être posées sur les fûts de tous les candélabres.

La Société Saunier Duval Frisquet a quant à elle fourni 54 lanternes destinées à être posées sur les façades.

Cela laisserait penser qu'une production commune a associé le fondeur et l'électricien (dont l'enseigne existe toujuours en tant que chauffagiste).

En 1413, Charles VI fait construire le premier pont qui sera appelé Notre-Dame, un solide ouvrage de bois reliant l'île de la Cité à la rue Saint-Martin sur lequel on construira jusqu'à soixante maisons. Il s'effondrera pourtant le 28 octobre 1499. On le reconstruit alors en pierre de taille, en le dotant de six grandes arches, sous la direction de l'architecte Jean Joconde. L'ouvrage terminé en 1507 sera encore surplombé de demeures et de boutiques, et deviendra vite un endroit commerçant très fréquenté. Ces habitations sont les premières dotées d'un numéro à Paris. En 1660, le pont est remis en état et redécoré pour honorer l'arrivée à Paris de la fille du roi d'Espagne Philippe IV, Marie-Thérèse d'Autriche, qui devient alors reine de France et de Navarre en épousant Louis XIV conformément au traité des Pyrénées. En 1786 sur ordre du roi, on doit détruire les habitations devenues insalubres qui le surmontent.

Le pont qui lui succède en 1853 sur les mêmes fondations est construit en maçonnerie et n'a que cinq arches. Ses piles sont ornées de chaque côté d'une tête de bélier. Suite à de nombreux accidents marins qui y ont lieu (pas moins de 35 entre 1891 et 1910), il se voit baptiser le pont du Diable. C'est donc pour faciliter le passage des bateaux et l'écoulement du fleuve qu'on remplace les trois arches du milieu par une arche métallique unique. C'est ce nouvel ouvrage, réalisé par Jean Résal, déjà concepteur du pont Mirabeau et du pont Alexandre-III, inauguré en 1919 par Raymond Poincaré, président de la République, qui est encore en place de nos jours.

(source : Wikipédia)