Nomen
GRIFFOUL

Description:
Fondeur au sable.
Jean-Baptiste GRIFFOUL
Dates : actif avant 1881
Adresse : 6 passage Dombasle, Paris XVe (quartier Saint-Lambert)
De 1867 à 1876, l’atelier de fonderie du 6 passage Dombasle, qui est équipé de deux petits fours, puis d’une étuve à partir de 1873, est occupé par Achille Roger, dit Royer, qui y emploie dix ouvriers. Cet atelier est repris, avant 1881, par Jean-Baptiste Griffoul.
FRANÇOIS RUDIER, GRIFFOUL ET Cie
Dates : activité : 1881-1882
Adresse : 41 rue Vavin, Paris VIe (quartier Notre-Dame des Champs)
À partir de 1881, Griffoul loue un appartement d’habitation au 41 rue Vavin. Le fondeur François Rudier y occupe déjà un atelier depuis 1877. Les deux hommes s’associent dans le courant de l’année 1881. Le siège de leur activité est le 41 rue Vavin.
Ils travaillent pour Rodin sous le nom de « François Rudier, Griffoul et Cie », l’en-tête précise : « Fondeurs en cuivre – Orfèvrerie – Or et Argent – Moulage à façon – Plâtres, cires, terres cuites. » Les bronzes livrés à Rodin ne portent pas leur signature. Leur collaboration cesse rapidement.
GRIFFOUL ET LORGE (voir Lorge)
Dates : activité : 1882-1894 (mort de J.-B. Griffoul)
Adresse : 6 passage Dombasle, Paris XVe (quartier Saint-Lambert)
Cachet : ovale
GRIFFOUL & LORGE
FONDEURS
A
PARIS
6, PASSAGE DOMBASLE
Griffoul s’associe en décembre 1882 à un autre fondeur en cuivre, Jean-Nicolas Lorge. Ils s’établissent dans les locaux que Griffoul a gardés rue Dombasle. Ils passent aussitôt des annonces dans le bottin du commerce à la rubrique « fondeurs en cuivre ».
De juin 1887 à 1894, ils travaillent énormément pour Rodin (105 pièces).
L’en-tête des factures annonce une « fonderie de cuivre, bronzes d’art et d’ornement d’église, plâtre, cires, terres cuites ». À partir de 1889, ils proposent également de la fonte d’argent et en 1890, des bronzes mécaniques.
Cette société est dissoute vers la fin de l’année 1894. La succession de Griffoul est prise par son fils Auguste.
Auguste GRIFFOUL et Cie
Dates : (1895) 1898-1899
Adresses :
– 25 rue Aumaire (actuelle rue Vitruve), Paris XXe (quartier Charonne), activité : 1895-1897.
– 26 rue Aumaire (actuelle rue Vitruve), Paris XXe (quartier Charonne), activité : 1897-1899.
À la mort de son père, en 1894, son fils Auguste est dans un dénuement extrême. Il reprend probablement, 25 rue Aumaire, les locaux de Tassel (voir Tassel), fondeur d’art qui s’installe alors rue vieille du Temple.
Il conserve, quoiqu’à un rythme moins intense, la clientèle de Rodin. Il fond un Penseur en 1896. Il fonde en 1898 la société Auguste GRIFFOUL et Cie, associé à un autre fondeur peu prospère et probablement trop âgé pour continuer à travailler : Mercher. L’objet de la société est d’exploiter une « petite fonderie de bijouterie et d’orfèvrerie ». La fonderie est déménagée au 26, rue Aumaire (où Mercher était installé auparavant), en face du 25. Griffoul n’a pas d’ouvrier. Sa correspondance avec Rodin n’est qu’une succession de demandes de règlements rapides ou d’acomptes.
Face à ces difficultés, il choisit finalement l’exil et part aux États-Unis au début de septembre 1899. Le fondeur pour bijoutiers et orfèvres Alexandre Caillon lui succède dans les ateliers de la rue Aumaire.
GRIFFOUL & BROS Co. FOUNDERS
Dates : activité, vers 1912 – ??
Adresse : 280-286 Chesnut Street, Newark (New Jersey, États Unis)
Pendant un an, il écrira à Rodin pour lui faire part, d’abord, du mauvais goût américain, le remercier de sa recommandation, lui proposer enfin de redevenir son fondeur et de le vendre aux États-Unis. Rodin ne donnera pas suite (mais il aidera une Alice Griffoul, fille ou petite-fille de Jean-Baptiste qui est dans la détresse).
Sources et liens externes
Sources : 1) DEVAUX (Yves), L’univers des bronzes…, Paris,1978, p.259-260. - 2) HACHET (Jean-Charles), Dictionnaire illustré des sculpteurs animaliers et fondeurs, de l’Antiquité à nos jours, 2 vol., 18000 pages, 2005. Les fondeurs, tome II, p. 849-850. - 3) KJELLBERG (Pierre),Les bronzes du XIXe siècle (dictionnaire des sculpteurs), Paris, les éditions de l’amateur, 1989, p. 661. - 4) LEBON (Elisabeth), Dictionnaire des fondeurs, 2003, p. 172-174.1688 vues au total, 0 vues aujourd'hui
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