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Fondeur

CHARDON & Petits-Fils

Informations :

  • Prénom: J.
  • Activité: Fondeur

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Fiche créée ou mise à jour par : le 2 octobre 2017

Description:

L’établissement J. CHARDON et petits-fils occupe les mêmes locaux depuis sa création en 1878. L’entreprise exerce à la fois une activité d’éditeur et de fondeur d’art. À ce titre, l’activité porte exclusivement sur des œuvres de sculpteurs pour des pièces allant de 3 cm à 4,5 m dont la fonte est réalisée selon la technique de la fonte à cire perdue. L’atelier emploie une dizaine de personnes qui travaillent selon les manières traditionnelles : le bronze est coulé dans la maison familiale dans les environs de Vesoul. (Source : HACHET Jean-Charles, dictionnaire des sculpteurs animaliers et fondeurs de l’antiquité à nos jours, (2005, 1088 p.), p. 826.)

 

La Société CHARDON, entreprise plus que centenaire a été fondée en Belgique en 1878, et est établie un beau matin de 1919, au 21-23 rue des filles du calvaire à Paris, dans le 3éme arrondissement.
Reprise par la Famille CASSEREAU en 1972, elle a su perpétuer un métier quasiment disparu puisque dans les fabrications de haute qualité, Chardon n’a pratiquement plus de concurrence.
Une dizaine de compagnons travaillent dans les ateliers de la maison ainsi qu’une vingtaine d’artisans. Tous sont d’anciens élèves de l’École Boulle ou de l’École Gambetta.
Travaillant pour les Musées Français, pour les grands musées internationaux et les grands amateurs d’art du monde entier, Chardon exporte 70 % de son chiffre d’affaire vers les Pays du Golfe, l’Allemagne, les États-Unis, Hong Kong et bien d’autres… qui font confiance au savoir-faire de la maison.

 

http://www.leparisien.fr/paris/c-etait-la-derniere-fabrique-de-bronze-de-paris – 23/08/2005 :

Dans les années fastes, la rue des Filles-du-Calvaire comptait des dizaines de bronziers, verriers et autres petites boutiques d’artisanat d’art. Depuis quelques années, l’entreprise Chardon Petits-Fils était la seule à avoir survécu. Et sa fin est proche : le dernier bronzier fondeur et éditeur de la capitale, fondé en 1878, va devoir fermer ses portes faute de clients. Les imposantes statues de chevaux, les scènes de chasse et autres bustes antiques ne séduisent plus… ou sont devenus trop chers.

Prix moyen d’une statue : 1 500 mais bien souvent, c’est beaucoup plus. « Nous avons perdu
tous nos clients », déplore Jean-Paul Cassereau, fils de la famille. Dans son carnet d’adresses, l’entreprise Chardon avait pourtant les plus grands : les musées nationaux comme le Louvre ou Orsay qui achetaient de nombreuses pièces de bronze pour les vendre dans les boutiques. Même les palaces ne sont plus clients.
Le contrat a été rompu en 2000 faute de moyens. Avec lui disparut d’un coup le cinquième du chiffre d’affaires de l’entreprise. Autres clients qui n’achètent plus : Matignon et l’Hôtel de Ville.

« Avant, nous avions de nombreuses commandes pour les cadeaux présidentiels, raconte Jean-Paul Cassereau. Mais cette époque est révolue ! Et il paraît que Bertrand Delanoë préfère l’art contemporain… ». Et même les grands palaces, comme le Ritz ou le George V – autrefois des clients fidèles – n’y mettent plus le prix. Résultat : il ne reste presque que des clients lambda, venus faire réparer une horloge ou acheter un petit cadeau. Mais rien qui ne suffise à faire revivre l’entreprise, désormais condamnée à fermer d’ici quelques mois.

Avec la fin de Chardon, ce ne sont pas que quelques statues de bronze qui disparaissent.
Ce sont aussi 500 pendules anciennes et plus de 4 000 modèles de bronze animalier ou statuaire.
Tous des originaux accumulés par quatre générations de passionnés. Et un savoir-faire : « La
maison est la dernière en France où toutes les étapes de fabrication d’une oeuvre en bronze
sont regroupées, sauf la fonte du métal », explique Jean-Paul Cassereau. La monture, la ciselure puis la patine – opération qui consiste à appliquer sur le métal un mélange d’acide pour lui donner une teinte cuivrée ou verte.

L’heure pourtant n’est pas vraiment aux souvenirs : la mort dans l’âme, Jean-Paul Cassereau se préoccupe aujourd’hui de l’avenir de ses ouvriers – ils sont encore quatre à travailler dans l’atelier du magasin – et de celui des œuvres originales accumulées au fil des années. « Un grand joaillier allemand devrait racheter toute la collection de pendules, soupire Jean-Paul. Quant aux 4 000 modèles originaux de statues, ils devraient partir sur une vente aux enchères ». Et le magasin ? Jean-Paul Cassereau hésite encore. Peut-être va-t-il le garder, mais pour y vendre autre chose. Un produit plus au « goût du jour ».

Sources et liens externes

Source : HACHET (Jean-Charles), dictionnaire des sculpteurs animaliers et fondeurs de l’antiquité à nos jours, (2005, 1088 p.), p. 826. - http://www.leparisien.fr/paris/c-etait-la-derniere-fabrique-de-bronze-de-paris - 23/08/2005.
Numéro d'identification de la fiche : 30359d23bec557f4

 

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