Architecte
CARLIER Léopold
Informations :
- Prénom: Louis Marius Léopold
- Nationalité: Française
- Activité: Architecte
- Date et lieu de naissance et de décès: Né à Saint-Étienne (Loire) le 21 juin 1839 - Décédé en été 1922
Description:
Léopold Carlier est né à Saint-Étienne (Loire) le 21 juin 1839 et décédé en été 1922.
Élève de Charles Questel à l’École des Beaux-Arts, admis en 2è classe le 1er décembre 1864.
Architecte à Montpellier, Hérault (Nouvelles Galeries, constructions particulières à Montpellier).
Primé en concours publics, 1er Prix au concours pour un collège à Bône, Algérie en 1907.
Membre de la Réunion amicale des anciens élèves de l’atelier Questel-Pascal, de la Société centrale des architectes en 1906, de l’Association provinciale des architectes et d’une société régionale.
Grande Médaille d’argent de l’architecture privée de la Société centrale des architectes, Fondation Le Soufaché, en 1907.
Une œuvre monumentale
Léopold Carlier reprend l’activité d’un de ses confrères montpelliérains, Louis Corvetto, en 1870.
Il conçoit la Tour de l’Horloge à Valergues, réalise de nombreux hôtels particuliers, surplombés de dômes, situés sur la place de la Comédie, l’Hôtel du Midi, le Pavillon Populaire… des châteaux mais aussi des écoles, des mairies, des banques…
Léopold Carlier et son fils Louis (1872-1955) construiront les principaux bâtiments de Palavas, comme le casino, l’église Saint-Pierre et la mairie.
Grace à son large réseau de connaissances et à son implication dans la vie publique et politique, il s’est constitué une clientèle fortunée qui lui confie des réalisations importantes telles que des châteaux (La Cerisaie à Montpellier, Mus à Murviel-les-Béziers), des hôtels particuliers (l’hôtel Bühler à Béziers) ou des villas de prestige (la Villa Guy à Béziers ou la villa Pams à Perpignan).
Dans l’espace public il réalise aussi des lieux commerciaux tels que les Nouvelles Galeries à Montpellier ou les Halles de Béziers et de Narbonne ainsi que des établissements publics comme le collège Victor Hugo à Narbonne, les mairies de Thézan-les-Béziers et de Cazouls-les-Béziers dont les façades rappellent d’ailleurs étrangement celle du théâtre de Béziers.
Louis prendra la suite de son père en 1929. L’époque de Louis coïncide avec l’arrivée du béton. Il travaillera notamment sur des établissements bancaires, alors en plein développement, et sur la Cité Mion. Il reste à l’écart des bouleversements architecturaux de son époque qui donnent naissance à l’Art Nouveau et développe un style varié basculant d’une architecture régionaliste pour sa clientèle privée à un style plus moderniste pour les immeubles ou les bâtiments publics. On lui doit de nombreux immeubles à Montpellier, plusieurs banques telles que le Crédit Lyonnais sur la Place de la Comédie à Montpellier ou la Société Générale sur les Allées Paul Riquet à Béziers, et quelques édifices religieux, l’église Saint Joseph à Sète ou l’église Saint Pierre à Palavas-les-Flots.
René (1899-1985), dernier de la dynastie, utilisera le nouveau vocabulaire architectural qui évolue avec les matériaux modernes et plus particulièrement le béton. Il se consacrera essentiellement à la construction d’immeubles qui gagnent en hauteur et dont les façades se simplifient. Montpellier est son terrain de d’action privilégié. Il interviendra aussi beaucoup sur les stations balnéaires naissantes Palavas et Carnon où il bâtit de nombreuses villas privées. Il remportera aussi le marché des bureaux de Poste, dont celui de Rondelet.
Exposition architecture
L’exposition « La Dynastie des Carlier 1870-1970 : un siècle d’architecture en Languedoc-Roussillon » conçue et réalisée par La Maison de l’architecture Occitanie Méditerranée (2018).
Les trois générations de la famille Carlier ont participé au développement urbain de Béziers, Sète, Montpellier, Narbonne, Perpignan, Lamalou-les-Bains, Palavas-les-Flos… Leur œuvre qui s’étend sur le département et au-delà, est désormais ancrée dans le patrimoine architectural. La plupart de leurs bâtiments sont classés ou inscrits monuments historiques. Témoignage d’une histoire commune aux Languedociens, elle s’inscrit dans le basculement du XXème siècle vers l’époque contemporaine.
Sources et liens externes
Sources :- Extrait d’un article de Virginie Moreau dans l’Hérault juridique et économique
- Extrait d’un article de Bruno Deschamps sur le site Double vue.
- http://www.maom.fr/project/la-dynastie-des-carliers/
- https://agorha.inha.fr/ark:/54721/90834e07-c508-4d88-bd6d-73a05cedd0d2
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