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Fondeur

BARBEDIENNE

Informations :

  • Prénom: Ferdinand
  • Nationalité: Française
  • Activité: Fondeur
  • Date et lieu de naissance et de décès: Né à Saint-Martin-du-Fresnay (Calvados) en 1810 - Décédé à Paris en 1892

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BARBEDIENNE
BARBEDIENNE - Image1
Fiche créée ou mise à jour par : le 16 août 2015

Description:

SABLE

BARBEDIENNE Ferdinand – Né à Saint-Martin-du-Fresnay (Calvados) en 1810 – Décédé à Paris en 1892 – Nationalité : Française

Activité : 1838-1839 / 1892-1954

Adresses :

Ateliers

– Rue Notre-Dame de Lorette, Paris 9e (quartier Saint-Georges), 1839-1856

– 61 et 63 Rue Lancry, Paris 10e (quartier porte Saint-Martin), fonte au sable, 1856-1954

– 6 Impasse de Lancry (actuelle rue Legouvé), Paris, 10e (quartier Porte Saint-Martin), 1883-après 1889

– 25, 27 et 33 rue des Vinaigriers, Paris 10e quartier Porte Saint-Martin), 1875-après 1889

– 15 cité Canrobert (rue détruite située à l’actuel niveau du 32 rue de Cambronne), Paris 15e (quartier Necker), fonte à cire perdue seulement, à partir de 1921.

Usine

– 61 avenue de la République, Crosne (Seine-et-Oise), à partir de 1929 ( ?)

Siège social, galerie

– 30 boulevard Poissonnière, Paris 9e (quartier faubourg Montmértre), 1863-1934)

53 avenue Victor-Emmanuel III (devient en 1945 l’avenue Franklin-Roosevelt), Paris 8e (quartier faubourg du Roule), 1935-1954.

Signatures et cachets relevés par El. Lebon :

  1. BARBEDIENNE
  2. BARBEDIENNE Paris

F BARBEDIENNE Fondeur

  1. BARBEDIENNE Fondeur

Cachets : Le « cachet à l’or » de Barbedienne existe en deux modèles. Il fut utilisé de 1876 à 1889 (avec quelques exceptions jusqu’au début du XXe siècle) pour les fontes posthumes de Barye et deux modèles de Rodin :

Cachet à l’or rond : COLLECTIONPARISF.BARBEDIENNE

Cachet à l’or rectangulaire : F B – FERDINAND BARBEDIENNE

Biographie : Ferdinand Barbedienne nait au sein d’une famille de cultivateurs. Envoyé à Paris comme apprenti, il travaille dans plusieurs maisons de papiers peints où il se singularise par son zèle et son intelligence au point que son dernier patron lui avance les fonds pour s’établir à son compte. Il s’installe en 1833, rue Notre-Dame-de-Lorette et devient l’un des premiers marchands de papier peint de la capitale. Il a l’idée de déployer ses rouleaux sur des tréteaux en les maintenant par de petits bronzes qu’il achète dans le quartier. Les clients désirant fréquemment acheter ces bronzes, il décide d’en faire commerce et se lance dans l’édition en 1839, décision soutenue par Achille Collas qui avait mis au point un cylindre d’impression mécanique de motifs sur toile, permettant entre autres d’assortir les tissus aux papiers peints. Mais, en 1835, Collas avait également inventé une machine permettant la reproduction mécanique d’œuvres sculptées, inspirée du pantographe de Gatteaux. Il montre en 1839 à l’Exposition des produits de l’Industrie française, une copie de la Vénus de Milo d’environ 90 cm et dépose aussitôt le brevet de sa machine.

 

COLLAS ET BARBEDIENNE (1838-1859)

Créée en 1838, la Société « A. Collas et Barbedienne » démarre véritablement en 1839, avec cette Vénus de Milo réduite qui remporte un succès tel que, les années suivantes, les associés multiplient les reproductions d’antiques de petit format, réductions qui alimentent le musée idéal qu’est devenue la maison bourgeoise parisienne. Les associés trouvent le chemin de la fortune malgré la crise financière qui secoue l’économie du moment.

Barbedienne s’intéresse rapidement aux artistes contemporains. Le 22 mars 1843, il signe avec Rude son premier contrat de cession (pour le Pêcheur à la tortue) couvrant la vie entière du sculpteur. Comme son concurrent Susse qui le précède légèrement, Barbedienne met au point la combinaison fondeur-marchand de sculpture, en établissant des contrats d’édition selon une formule innovante (on peut considérer que les maisons Barbedienne et Susse représentent l’avant-garde du développement de l’industrie du bronze d’art au XIXe siècle). « Il offrit aux maîtres de son temps (…) d’exécuter à ses frais, tout en leur en laissant la nue-propriété de leurs œuvres, les réductions de leurs œuvres en leur payant une prime sur le prix de la vente » (« Un centenaire », Le Temps, 19 décembre 1934). Cet intéressement aux bénéfices était un principe tout à fait nouveau pour les sculpteurs. Les primes purent aller jusqu’à 50 % lorsqu’il s’agissait de cires perdues nécessitant des interventions de l’artiste.

Barbedienne prenait ainsi, du moins au début, un risque financier important, tout en faisant preuve d’une remarquable intuition commerciale. Son sens artistique lui permit de miser sur des artistes dont le talent allait assoir son succès. Il fut le fabricant de bronzes qui, au XIXe siècle, édita le plus grand nombre d’artistes contemporains.

Le sculpteur Constant Sevin fut, à partir de 1855, et trente-trois ans durant, l’un de ses plus proches collaborateurs. Barbedienne l’avait embauché en remplacement de son chef décorateur, Cahieu, emporté par le choléra.

Plus commerçant qu’amateur d’art, il établit toujours des contrats pour un nombre illimité d’épreuves, sur une période déterminée, généralement cinq à huit ans, mais cela pouvait aller jusqu’à vingt (Rodin), ou même à la vie entière d’un artiste (Rude, Clésinger). L’artiste pouvait dénoncer l’engagement, faute de quoi, le renouvellement était automatique.

Le catalogue Barbedienne fut toujours largement pourvu d’œuvres tombées dans le domaine public et libres de droits d’auteur.

Mis en difficulté après la révolution de 1848, Barbedienne revint en force en 1849, accumulant les récompenses. Thiébaut frères, à l’époque producteur de fontes brutes de grande qualité pour les éditeurs, était alors un de ses sous-traitants.

Il signa avec Clésinger un contrat draconien, mais le sculpteur (qui sera débouté), mécontent que certaines de ses œuvres soient dissociées ou tronquées, lui intentera un procès célèbre en 1866.

1851 voit le triomphe de Barbedienne à l’Exposition de Londres où il envoie la réduction au demi des « Portes du Paradis » de Ghiberti (baptistère San Giovanni, Florence) (voir Annexe 1).

Notons qu’au milieu des années 1850, la réputation de Barbedienne dans le domaine du papier peint est demeurée immense au point qu’un fabricant, Paul-Alexandre Dumas obtint d’utiliser son nom pour sa boutique.

La maison Barbedienne propose, en sus des bronzes, des lustres, pendules, vases, garnitures de cheminée, boitiers variés, meubles d’art…

 

FERDINAND BARBEDIENNE (1859-1889)

Achille Collas meurt en 1859.

Barbedienne reste seul à la tête de la maison et seul propriétaire du procédé de réduction. Au début des années 1860, il exporte 15 % de sa production. Il emploie environ 300 ouvriers et possède un atelier spécialement conçu pour la fonte des bronzes monumentaux.

À partir de 1856 déjà, il loue rue de Lancry des ateliers et des pièces d’habitation au fur et à mesure qu’ils se libèrent jusqu’à devenir l’unique locataire puis propriétaire, au milieu des années 1860, d’un vaste ensemble. Au début des années 1870, il y dispose d’une cheminée de rappel de 22 mètres de hauteur, d’un fourneau pour creusets ordinaires, d’une étude, d’une machine à vapeur de 8 chevaux, d’une chaudière tubulaire de 8 chevaux.

Il participe aussi à la création du modèle de la société paternaliste et est à l’avant-garde de la protection sociale de ses ouvriers. Mais en 1867, il se trouve au centre de la grève générale qui paralyse pendant trois mois les fonderies parisiennes. Il est le premier patron à admettre la réduction de la journée de travail de 11 à 10 heures. Mais il n’admet pas l’intrusion d’une société mutualiste montée par les ouvriers du bronze et qui sera à l’origine du mouvement syndicaliste parisien, puis international ; il se heurte violemment à l’organisation ouvrière, tente d’obtenir la dissolution du syndicat. Il devra pourtant céder.

De 1864 à 1885, Barbedienne sera régulièrement réélu président de la Réunion des fabricants de bronzes. Vers 1870, il produit environ 1 200 bronzes de toutes tailles par an.

Ce succès n’est pas sans contrepartie : les contrefaçons envahissent le marché. Elles sont surtout le fait de praticiens italiens. Il leur intente un procès mais sera débouté, la Cour considérant que les modèles appartiennent au domaine public et que le procédé Collas utilisé par Barbedienne est aussi tombé dans le domaine public.

Pendant la guerre de 1870, il fond 70 canons de cuivre destinés à la Défense nationale.

En 1878, à la vente après décès de Barye, il acquiert les huit-dixièmes des modèles édités par le sculpteur, soit 125 plâtres dont il achète également les droits d’édition en bronze. Investissement hautement rentable, peut-être la meilleure affaire de sa carrière.

Alfred de Champeaux, en 1886, signale la grande qualité des bronzes de Barbedienne qu’il attribue à la parfaite exactitude des réductions, à la bonne composition de l’alliage, au soin de la fonte et de la ciselure. Il donne une liste des collaborateurs de Barbedienne à cette époque : Mauguin (architecte), C. Gilbert (chef de travaux), Phoenix (sculpteur), Lecompte (contremaître ciseleur), Leblanc (contremaître, monteur), Guigon (contremaître ébéniste), Blugeot (contremaître de la réduction), Lerouvillois (ciseleur), Maxime Bette (monteur), Bichon et Besson (menuisiers ébénistes), Constant Sévin (sculpteur ornemaniste). On connaît aussi un autre chef de l’atelier de ciselure : Désiré Attarge, lauréat du Prix Crozatier (voir ANNEXE 2) auquel succéda Cauchois-Maurel. Barbedienne employa également un émailleur réputé nommé Serres.

Barbedienne eut la réputation d’avoir utilisé un alliage dit « moderne », riche en étain, favorisant la coulabilité du métal et par conséquent minimisant les interventions du ciseleur. Les inconvénients de cet alliage étaient la dureté du métal obtenu qui rendait plus difficiles les inévitables réparations, et son coût plus important. Barye lui reprochait de donner une surface moins dense et moins nerveuse ; Victor Paillard (voir : Annexe 3) de produire des bronzes trop sensibles à l’oxydation et plus difficiles à patiner.

En 1889, le catalogue Barbedienne comptait 450 sujets en bronze par 45 sculpteurs différents.

 

BARBEDIENNE-LEMAÎTRE (1889-1891)

En 1889, Barbedienne s’associe à Francis Lemaître, employé de l’entreprise (actes des 11 décembre 1889 et 2 janvier 1890). Les apports et salaires respectifs sont considérablement différents. Barbedienne reste l’unique dirigeant de cette nouvelle société, Lemaître faisant sans doute l’office de directeur adjoint. Lemaître apporte « son travail et son expériences des affaires de la maison » et 50 000 francs, il apportera « tout son temps et tous ses soins » à l’entreprise.

Barbedienne utilisait des modèles en plâtre pour les tirages de petite édition et des chefs-modèles en bronze pour les tirages de grandes éditions.

 

BARBEDIENNE-LEMAÎTRE-LEBLANC (1891-1892)

Le 2 février 1891, Gustave Leblanc, neveu de Ferdinand, devient le troisième associé de la Société à des conditions sensiblement équivalentes que celles de Lemaître. Toutefois, il est prévu que la société revienne au seul Gustave Leblanc avec le souhait qu’il conserve « autant que possible » la raison sociale « F. Barbedienne ».

Lemaître, malade, se retire en février 1892.

Ferdinand Barbedienne meurt le 21 mars 1892.

À la mort du fondateur, la maison employait 600 ouvriers. En dehors de la fonderie proprement dite (bronze, or, argent), on trouvait rue de Lancry, un cabinet de dessin, un atelier de sculpture, un atelier de réduction, des ateliers de monture et de sculpture, un atelier de galvanoplastie, des ateliers de marbrerie, d’ébénisterie d’émaux cloisonnés. Au début du XXe siècle, l’entreprise a ouvert des succursales en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Allemagne, en Belgique.

 

GUSTAVE LEBLANC (1892-1911)

Maintien la marque « F Barbedienne » mais utilisa quelquefois sa propre signature « Leblanc-Barbedienne fondeur Paris »

En 1895, Gustave fond le premier groupe des Bourgeois de Calais. En 1898, le contrat entre Rodin et Barbedienne stipule, ce qui n’est guère courant, que les tirages d’éditions seraient contrôlés et devraient être acceptés par Rodin lui-même. Il fit quelques tirages pour Frémiet de son vivant et, à sa mort, en 1910, racheta tous les modèles à son éditeur Charles More dont le saint Michel qui connut un énorme succès (voir Annexe 4).

Parmi les grandes séries éditées, il faut noter les bustes charges de Daumier dont les droits furent acquis en 1929.

 

GUSTAVE LEBLANC-JULES LEBLANC (1911-1921)

En 1911, Gustave prend comme associé son fils Jules qui apporte « son travail et son expérience » « tout son temps et tous ses soins » (le contrat ressemble à celui qui lia Barbedienne à Lemaître, puis à lui Gustave Leblanc). La raison sociale demeure « F. Barbedienne ».

La maison est frappée comme tous les fabricants par la grande grève des ouvriers du bronze qui dura de début juin à fin juillet 1919. Puis une suite de grèves perlées, ajoutée à la crise que connaît le bronze d’art (vogue croissante du dépouillement dans l’ameublement), déciment le monde des fabricants de bronzes. La maison Barbedienne supporte ces épreuves mieux que la moyenne de ses confrères, mais une reconversion s’impose.

 

LEBLANC-BARBEDIENNE ET FILS (1921-1954)

Adresse : 15 cité Canrobert (rue détruite située à l’actuel niveau du 32 rue de Cambronne), Paris 15e (quartier Necker), fonte à cire perdue seulement.

Signatures relevées par El. Lebon :

Cachet Leblanc-Barbedienne, dans un losange : CIRE PERDUELEBLANC-BARBEDIENNE& FILSA PARIS

Autres : « cire perdue L.B. » ou « Cp L.B. » ou « LEBLANC-BARBEDIENNE FONDEUR PARIS »

En juin 1921, Gustave et Jules créent une nouvelle société « Leblanc-Barbedienne et fils », installée cité Canrobert pour les fontes à cire perdue seulement. Elles seules portent un cachet au nom de « Leblanc-Barbedienne ». Les fontes au sable sont toujours marquées au nom de Barbedienne.

Gustave Leblanc-Barbedienne fut vice-président de la Chambre syndicale des fabricants de bronzes en 1921 et vice-président du jury de la classe X à l’Exposition des Arts décoratifs de 1925 où sa maison était hors-concours. Jules fut président de la Réunion des fabricants de bronzes de 1924 à 1939. Il est nommé conseiller du Commerce extérieur de la France en mai 1930. Il est particulièrement actif en tant que membre de la Chambre syndicale pendant la préparation de l’Exposition internationale de 1937.

En 1954, la maison Barbedienne, victime du désintérêt général pour le bronze d’art, et en premier lieu pour le bronze d’édition, doit fermer ses portes après avoir soldé son fonds. Dans la mesure du possible, les modèles furent revendus par priorité aux ayants droit.

 

Annexes :

ANNEXE 1

http://www.interencheres.com/actualites/domaines/meubles-et-objets-dart/2014/03/ouvrez-les-portes-du-paradis/ :

En 1425, à Florence, la Calimala, la corporation des marchands de laine, est chargée de l’embellissement du Baptistère San Giovanni, monument de marbre situé en face du Duomo Santa Maria dei Fiori. Elle commande à Lorenzo Ghiberti (1378-1455) la réalisation de portes en bronze pour la face Est du bâtiment.

Ces deux vantaux sont par la suite surnommés « Portes du Paradis », selon un mot de Michel-Ange. Elles inspirèrent des générations d’artistes et fascinèrent les collectionneurs pendant des siècles. C’est ainsi que la célèbre maison Barbedienne, créée en 1839 à Paris et spécialisée dans l’édition de bronze d’art, en fit une réduction au demi qu’elle présenta à l’Exposition Universelle de Londres en 1851, puis à celle de Paris en 1855.

Signées « F. Barbedienne », les portes mesurent 2,32 m de haut pour 82 et 84 cm de large. Si leur ordre est différent de l’original florentin, les panneaux sont de fidèles copies de l’œuvre de Ghiberti qui les a composés comme des tableaux, en jouant sur les dégradés de relief.

Le comte Anatole Demidoff (1813-1870), riche industriel et mécène russe, les acquit pour 100 000 francs et les installa dans son palais en Toscane. Lorsque la propriété fut vendue en 1880, les portes furent achetées par la famille Vanderbuilt et partirent pour New York. Acquises au début du XXe siècle par le grand-père du propriétaire actuel, elles passèrent sous le marteau de Maître Jean-Claude Renard qui les adjugea à 270 000 euros, le mercredi 12 mars 2014 à Paris.

ANNEXE 2

A propos de Désiré Attarge.

htthttp://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/arts-decoratifs/commentaire_id/rhyton-a-tete-de-renard-9821.html?tx_commentaire_pi1%5BpidLi%5D=846&tx_commentaire_pi1%5Bfrom%5D=843&cHash=7a87eb0893 :

Le musée d’Orsay possède un Rhyton à tête de renard : La composition de cet objet doit incontestablement être attribuée à Louis-Constant Sévin. Figure majeure des arts industriels du XIXe siècle, il collabore en parfaite osmose avec la maison Barbedienne. Le travail de ciselure a sans doute été confié à Désiré Attarge (1820-1878). Barbedienne lui-même chantait les louanges de son employé, « sous la main habile et intelligente duquel le métal s’assouplit et revêt des formes délicates ».

Barbedienne, Sévin, Attarge, c’est bien l’une des associations majeures des bronzes d’art français au XIXe siècle. Ce rhyton prouve combien leur inventivité et leur sensibilité ont fait merveille, notamment dans le domaine de l’orfèvrerie.

Et du Prix Crozatier :

http://emeric.hahn.free.fr/20emesiecle_gabrielmoiselet_moiseletbio.htm :

Crozatier (voir sa notice)

Institué par un legs, le prix Crozatier du nom de son auteur Charles Crozatier, est décerné sur concours à tout élève architecte, sculpteur ou peintre de l’école municipale du Puy désirant poursuivre ses études à Paris. Le prix consiste en une allocation pendant trois ans d’une pension annuelle d’un montant de 2 170 francs à laquelle la ville du Puy ajoute une indemnité provisoire annuelle de 2 830 francs.

Charles Crozatier (né au Puy-en-Velay en 1795 – décédé à Paris en 1855) est un bronzier d’art, un fondeur et un mécène français.

ANNEXE 3

http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Paillard :

Victor Paillard (1805-1886) (voir sa notice)

Né à Heudicourt dans l’Eure en 1805-décédé à Paris en 1886.

Après une formation de ciseleur, il est l’élève de Jean-François Denière et collaborateur de Barbedienne. Rapidement reconnu comme l’un des meilleurs bronziers fondeurs de son temps, il crée vers 1830 une maison d’objets d’art et d’ameublement qui emploiera jusqu’à une centaine de personnes au milieu du siècle. Il reçoit de nombreuses commandes officielles, notamment lors de la décoration du palais des Affaires Étrangères au quai d’Orsay. Exposant en France et à l’étranger, il est nommé membre du jury de l’Exposition universelle de Paris en 1855, et hors concours.

ANNEXE 4

http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/notice.html?nnumid=15274 :

A propos de Charles More, éditeur de Frémiet :

Au Salon de 1879, Frémiet expose un « Saint Michel » en bronze qui n’est qu’un petit exemplaire d’édition exécuté par l’éditeur More, l’archange terrasse un serpent à tête d’homme. En 1896, l’architecte Petitgrand, qui dirige le chantier de restauration du Mont saint Michel demande à Fremiet de réaliser un agrandissement de son œuvre, sans doute selon ses directives, le sculpteur modifie le socle pour l’adapter à l’architecture et transforme le démon. Il modifie également en retour son chef modèle d’édition qui continue d’être édité jusqu’en 1910 chez More, et de 1910 à 1955 chez Barbedienne (cat. 1910, H 55 cm, 27 cm et 14.5 cm, bronze et bronze doré).

 

Sources et liens externes

Bibliographie : 1) CHAMPEAUX (Alfred de), Dictionnaire des fondeurs, ciseleurs, modeleurs en bronze et doreurs depuis le Moyen âge jusqu'à l'époque actuelle. Paris, 1886, t. I, p. 2) DEVAUX (Yves), L’univers des bronzes…, Paris,1978, p.259-260. 3) HACHET (Jean-Charles), Dictionnaire illustré des sculpteurs animaliers et fondeurs, de l’Antiquité à nos jours, 2 vol., 18000 pages, 2005. Les fondeurs, tome II, p. 812-814. 4) KJELLBERG (Pierre), Les bronzes du XIXe siècle (dictionnaire des sculpteurs), Paris, les éditions de l’amateur, 1989, p. 653-658 (avec plusieurs pages de reproductions de catalogues). 5) LEBON (Elisabeth), Dictionnaire des fondeurs, 2003, p. 104-110.
Numéro d'identification de la fiche : 35055d0b2c13205f

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