Tombe de Mme Grandguillaume – Arras

Monumen

Tombe de Mme Grandguillaume – Arras

Informations :

Sculpteur 1: THOMAS Eugène Émile
Fondeur: BROCHON
Adresse ou lieu-dit: Cimetière communal rue de la Républlique
Code postal (en France): 62000
Localité: Arras
Région: Nord-Pas-de-Calais
Pays: France
Continent: Europe
Matériau: Fonte
Type d'oeuvre: Fonte funéraire
Morphologie: statue
Titulaire(s) et droits sur les photos:
Fiche rédigée le : 22 mai 2008 par Dominique Perchet

Envoyer cette fiche par Email

Ajouter à ma sélection

Tombe de Mme Grandguillaume - Arras - Image1

Tombe de Mme Grandguillaume - Arras - Image2

Tombe de Mme Grandguillaume - Arras - Image3

Fiche créée ou mise à jour par : Dominique Perchet le 3 août 2010

Description:

Désignation : monument funéraire

Mme Grandguillaume est l’épouse du photographe ; elle est représentée debout, comme prenant la pose dans l’atelier du photographe, pour l’éternité.

Adresse : Cimetière municipal

Visitable : oui aux heures d’ouverture

Attention : photos difficiles (gardien vigilant)

Propriétaire : ?

Fonderie : Brochon

Sculpteur : Emile Thomas

Matière : fonte de fer

Historique

Lire cet article sur le rôle de M. Grandguillaume dans la photographie du XIX siècle.

http://www.nordmag.fr/culture/expo_arras/debut_photo_arras.htm

Annick Notter, commissaire de l’exposition

Les débuts de la photographie à Arras

(...° Autour de ces deux hommes, pédagogues chaleureux et ouverts, [ Constant Dutilleux (1807–1865) et Camille Corot] se rassemblent les personnalités les plus diverses mais aussi les plus curieuses du plan artistique. Dans le domaine qui nous intéresse, Adalbert Cuvelier (1822–1871) et Léandre Grandguillaume (1807–1865) retiennent toute notre attention. Le premier, fabricant d’huile, élève du peintre Auguste Demory, se passionne très tôt pour la photographie et entretient plus tard (vers 1860) des relations avec Charles Nègre (1820–1880). Ses Environs d’Arras (photographie, 1852, Bibl. nat. de France) paysage très composé, rappelle les leçons de son maître en peinture tandis que le sujet se rapproche des recherches contemporaines de Dutilleux (Les bords du Gy à Duisans, coll. part.).

Le second, ancien imprimeur lithographique, professeur de dessin, bâtit sa réputation sur la qualité de ses portraits dont nous reste le Portrait de Corot effectué en avril 1852 (musée d’Orsay) et peut-être celui du jeune Gustave Colin (Arch. dép. du Pas-de-Calais). Avec Désiré Delaporte (1815-1902), Alexandre Collette (1814-1876), Gustave Colin (1828-1910), l’atelier dessine, peint et photographie lors d’excursions le long de la Scarpe, à Saint-Nicolas-lès-Arras à la propriété Bellon et les échanges sont sans doute nombreux.

Le 16 avril 1853, Cuvelier, Grandguillaume et Dutilleux soumettent à Corot, venu à Arras pour le mariage d’Alfred Robaut avec la fille de son ami, un nouveau procédé qu’ils ont inventé, le « dessin sur verre pour photographie ». L’artiste s’y essaie au mois de mai avec Le Bûcheron de Rembrandt (Arch. dép. du Pas-de-Calais), titre donné par Robaut qui y voyait une sorte de parenté avec le dessin du maître hollandais. Le cliché-verre est né. Corot, lors de ce séjour en réalise cinq tirés par Grandguillaume, neuf en 1854, trente-six encore jusque 1860, puis enfin seize entre 1871 et 1874. Dutilleux en produit treize.

(...)